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1. |
Souffle le vent
07:46
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Souffle le vent… Pierre Minvielle
Tout doucement, je m’en vais vers un temps
Tout lentement, je m’en vais vers un temps qui s’étend
Comme avant l’ouragan
Souffle le vent depuis longtemps, depuis longtemps
Pour avancer dans la nuit de ce temps, va devant
Regarde autour de toi les murs et les maisons
Qui te laissent passer dans leur silence
Ils seront passagers des couleurs et des sons
Que tu emporteras dans ton errance
Tout doucement, je m’en vais par les vents
Tout simplement, je t’écris un voyage dans le temps
Lé lé lé…
Laisse souffler le vent
Il te mène en avant
Pose toi sur son aile
Suis la course du temps
Sur un air éternel
Tout doucement, nous chantons pour un temps
Tout lentement, nous allons vers un temps qui répond
A nos chants au présent
Il nous dit simplement
Pour qui coule le sang
Depuis la nuit des temps
Si tu veux voyager dans un monde perdu
Entrer dans un manoir inconnu
Une terre oubliée
Aller vers le lointain, vers le lointain pays
Où le jour ne combat pas la nuit
Mais lui donne la paix
Si tu veux partager les paroles et le pain
Avancer sur le juste chemin
La vérité cachée
Il faut garder secret tous les rêves de ton cœur
Voler tous ces mots pour le meilleur
De la vie, pour toujours
Aller vers le silence et la source passée
Laisser tous les mensonges gravés
Que nous prennent les jours
Laisse moi te dire un lieu
Te dire un temps
Où les notes de feu
Nous éclairent en dansant
Elles nous parlent d’alors
Et de ce temps passé
Brodé de perles d’or
De paroles sacrées
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2. |
En attendant la nuit
06:06
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En attendant la nuit… Pierre Minvielle
En attendant la nuit
Qui passe, qui passe
En attendant la nuit
Qui passe sur les vies
En regardant la toile
Qui brode des couleurs
En regardant le voile
Qui vole sur les heures
En traçant une route
Qui passe, qui passe
En traçant une route
Qui passe sur le doute (1)
Qui passe dans les cœurs (2). Fin
En attendant la rive
Qui brille de lumières
Où coule de l’eau vive
Enivrée de mystère
Nous allons sous la voûte
D’étoiles
Où les cieux nous écoutent
Un élan nous dévoilent
Quelle est cette lueur
Qui tourne de l’argile
Peint la robe des fleurs
Et tisse tous ces fils
Nous allons sur la voie
Qui passe, qui passe
Nous allons sur la voie
Qui passe dans les cœurs
En attendant la fin
Des temps et de l’histoire
En chantant le refrain
Des âmes et de la gloire (1)
Des armées de la gloire (2)
Nous voyons un mirage
Qui a séché la source
Depuis la nuit des âges
Il a freiné sa course
Nous voyons un présage
Planer à l’horizon
Dans un ciel sans nuages
Il ne dit pas son nom
Nous faisons un voyage
Dans le monde des mots
Dessinant paysages
Au libre cours de l’eau
Dans la marche du temps
Nous gravons un sillon
Les notes de nos chants
Au loin résonneront
Entendez nos voix
S’élever vers vous
La roue tournera
Venez avec nous
En prenant le chemin
Qui va jusqu’à demain
Reprendre au début …
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3. |
Initium
03:11
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4. |
Lucifer
07:18
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Lucifer
Je suis le diable, le serpent
Je vends du rêve et du mensonge
J’aime les chaînes et les carcans
Les mots acides qui vous rongent
Sais tu au moins quel est mon nom
Quand je m’étends sur le malheur
Je multiplie les divisions
Pour mieux déchirer votre cœur
Tu veux gouverner les enfers
Plonger le monde dans le noir
Jeter le fer contre la chair
C’est ton destin, ton territoire
J’aime la clameur et le bruit
Donnant nuages délétères
Mes amis sont vos ennemis
Qui font les orages et les guerres
Je suis le feu de la détresse
Celui qui brûle les espoirs
Dans le brasier de la tristesse
Et les cendres de vos mémoires
Tu aimes semer la douleur
Casser le fil qui nous relie
En virtuose des nos peurs
Loin de notre pays fleuri
Je suis le glaive et l’injustice
Coupant les corps et les esprits
Poussant les âmes au précipice
Où s’enterrent de pauvres vies
J’aime la gloire et l’arrogance
Les grands duels et les défis
Menant les ombres dans la danse
Au fil des ténèbres et des nuits
Tu es un ange rejeté
Dans la maison des vœux obscurs
Tu aimes tant te délecter
Du sang qui coule des blessures
Je suis le crime et la passion
Les ouragans de la colère
Poussant les murs de la raison
Détruisant tout ce qui espère
J’aime construire des prisons
Dicter les sentences éternelles
Prononcer des condamnations
Enfermant les esprits rebelles
Tu es la geôle et le barreau
Une lucarne sur le ciel
Rouillant la clé sur le trousseau
Des portes closes, des sentinelles
Tu as quitté le Paradis
Dans le refus et le déni
Je suis le diable, le serpent
Je vends du rêve et du mensonge
J’aime les chaînes et les carcans
Les mots acides qui vous rongent
Sais tu au moins quel est mon nom
Quand je m’étends sur le malheur
Je multiplie les divisions
Pour mieux déchirer votre cœur
Tu veux gouverner les enfers
Plonger le monde dans le noir
Jeter le fer contre la chair
C’est ton destin, ton territoire
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5. |
Ma terre
05:41
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Ma terre Pierre Minvielle
C’est une terre étrange
Un royaume précieux
Une promesse d’ange
Préservée par les cieux
Ses entrailles fécondes
Ont porté des promesses
Elles ont donné un monde
De fées et de déesses
Les présents de ma terre
Ont toujours été riches
Printemps après l’hiver
Qui la tenait en friche
Quand la lune se couche
Notre soleil revit
Il veille sur les souches
Et les branches fleuries
(Bis)
De ceux qui ont semé
La mémoire des temps
De ceux qui ont marché
Le long de ces arpents
Il nous reste le fruit
De ces graines posées
Qui ont levé la vie
Depuis le long passé
Un passé si lointain
Qu’il s’est perdu dans l’ombre
Souvenir incertain
D’un monde encore plus sombre
C’est une terre étrange
Un royaume précieux
C’est une terre étrange
Une promesse d’ange
Un royaume précieux
Préservée par les cieux
Arrivera plus fort
Un souffle du matin
Il reviendra encore
Jusqu’à vos lendemains
Sa force vous emmène
Au cœur d’un vrai destin
Où l’amour et la haine
Sont comme les deux mains
Il veut tenter sa chance
En tenant désunis
Les vœux et l’espérance
Qui naissent dans vos nuits
Il veut briser l’élan
Du fleuve qui s’écoule
Et jeter en torrents
Des tonnerres qui roulent
Un chant d’aurore
Nous prend la main
Donne de l’or
A nos destins
Dans ses accords
Silence dort
Qui prolonge nos vies
Un don du jour
Vient de si loin
Le temps est court
Et file en vain
Il est le sort
Essence et mort
Jusqu’à la fin d’ici…
Nous avançons dans la pénombre
Nous ne savons pour quel futur
Signant les lumières et les ombres
De doux élans et de morsures
C’est une terre étrange…
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6. |
Visions
08:19
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Visions Pierre Minvielle
Il était un temps
Où les pages étaient blanches
Un temps où le temps
Coulait dans l’innocence
Les montagnes et le vent
Les morts et les vivants
Ne s’étaient pas unis
Pour affronter la vie
Il était un temps
Où les pages étaient blanches
Un temps où le temps
Coulait dans l’innocence
Les cieux et les vallées
Les rivières et les prés
N’avaient pas de chemin
Creusé par d’autres mains
Il était un temps
Sans armes ni revanche
Un temps où le sang
Coulait dans l’innocence
Il était un temps…
En ce monde la vie
Qui passait sans un bruit
N’avait pas d’ennemi
Il était un temps
Où les pages étaient blanches
Un temps où le temps
Coulait dans l’innocence
Le ciel s’est assombri
Apportant sa nuit
Jetant sur l’esprit
Les éclairs et la pluie
Il était un temps
Sans armes ni revanche
Un temps où le sang
Coulait dans l’innocence
Il était un temps (ter)
Partie 2
J’ai vu la terre trembler
Le sol se dérober
J’ai vu les yeux des condamnés
J’ai vu partir les âmes
De ceux qui n’ont pu naître
Emportés par les lames
D’une vague traître
J’ai entendu la plainte
De ces cœurs assoiffés
Ceux que l’amour éreinte
Et condamne à errer
J’ai vu l’espoir s’enfuir
Sans un mot sans un bruit
Ne jamais revenir
J’ai entendu le cri
Des corps ensevelis
Dans le sable des ans
J’ai vu les yeux d’effroi
De ceux à qui le temps
Ne laisse plus qu’un jour
J’ai entendu la voix
Et les mots déchirants
Des orphelins d’amour
J’ai vu le ciel s’ouvrir
A ceux qui vont souffrir
J’ai vu le jour briller
Pour ceux qui sont damnés
J’ai entendu le chant
De l’aigle et du vautour
Qui rôdent en volant
Sur notre dernier jour
J’ai vu la main se tendre
Vers un ami lointain
Toute prête à défendre
La beauté de ce lien
J’ai vu briller l’étoile
Sur la source infinie
Qui repousse le mal
Dans nos pensées enfoui
J’ai vu cette fontaine
De joie et d’espérance
Couler dans les veines
De nos existences
J’ai vu tomber la nuit
Sur un monde endormi
Tout ivre de poésie
Pour vivre enfin la vie…
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7. |
Ailleurs
06:40
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Ailleurs… Pierre Minvielle
Je veux aller vers les étoiles
Voir les lumières du ciel, le soir
Quand la lune se lève
Je veux inventer une histoire
Où les couleurs du temps, l’espoir
Ne deviennent qu’un rêve
Je veux traverser le miroir
Pour dessiner des ailes aux songes
Dans une encre éternelle … hou hou ….
Découvrir un pays
Où ni mort ni ennui
Ne vient jamais troubler la vie
Jamais troubler la vie ….
Jamais la montagne ne pleure
Un arbre ne se défend pas
Quand on blesse son cœur
Le vent ne connaît pas la peur
Il veut souffler dessous les ailes
De l’ange du bonheur
Le ciel nous donne des rivières
Qui dansent sous la lune claire
Dans un rêve éphémère … hou hou ….
Je veux voir un pays
Où ni mort ni ennui
Ne vient jamais troubler la vie
Jamais troubler la vie ….
Nous partirons sur une vague
Chanter pour un cœur de sirène
Brisé dans un écueil
Nous irons sur une autre plage
Où les délires de ceux qui aiment
Ont trouvé le soleil
Nous volerons vers un rivage
Laissant le souffle qui nous mène
Aux sources de lumière
Découvrir un pays
Où ni mort ni ennui
Ne vient jamais troubler la vie
Jamais troubler la vie ….
Je veux aller vers les étoiles
Voir les lumières du ciel, le soir
Quand la lune se lève
Je veux inventer une histoire
Où les couleurs du temps, l’espoir
Ne deviennent qu’un rêve
Je veux traverser le miroir
Pour dessiner des ailes aux songes
Dans une encre éternelle … hou hou ….
Découvrir un pays
Où ni mort ni ennui
Ne vient jamais troubler la vie
Jamais troubler la vie ….
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8. |
Regarde le temps
05:11
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Regarde le temps Pierre Minvielle
Tu regardes le temps Tu regardes le temps
Tu ne sais pas quoi faire Et des grains de lumière
Ce n’est plus comme avant Nourrissent les serments
Ta volonté de fer Venus d’un autre enfer
S’est brisé sur un rock
Tu écoutes le vent Tu écoutes le vent
Qui te chante des airs Le caprice des airs
Portés par le tourment Qui tombe en tournoyant
Vers un autre univers Sur les ondes d’hier
Et sonne comme un bloc Sillonnées par un soc
Tu vogues sur la toile Tu marches sur la voix
Tissée autour du monde Du maître de l’abîme
Tout ce qu’elle te dévoile En effaçant les pas
C’est que la terre est ronde D’un poème sans rimes
Et sa mémoire en stock
Tu entends les messages Tu veux donner un nom
Des marchands de bonheur Au livre du silence
Mais grondent les orages Ecrire tous les sons
Qui briseront les cœurs Qui s’aiment, et la semence
Car ce n’est que du toc D’une musique en roc
Plonger dans le présent Etendre tous ces mots
Celui qui désaltère En chemins de papier
Renoncer au courant Attachés par le sceau
Sur un air délétère D’une essence cachée
Qui passe comme un choc
Aller vers le levant Mélodies éclairées
Où le soleil se traîne Où coule une encre vive
Voler dessus les chants De rythmes enlacés
Que portent les sirènes Pour ceux qui veulent vivre
Déposer la muraille De paroles qui sonnent !
Au lieu des sacrifices
Afin que ce vitrail
Se reflète aux iris
Et trace son époque
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9. |
Chante
04:39
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Chante la pluie Pierre Minvielle
Chante la pluie
Le jour et la nuit
Ruisselle sur les feuilles
Sur la terre
Dans le puits
Pour un enfant seul
Qui cherche des rêves
Et qui s’ennuie
Chante la pluie
Un beau jour, une nuit
Tes gouttes sonnent sur les portes
Comme cloches résonnent….. elles chantent…
Oh, le ciel me sourit
Comme un chant ami
Qui vient de la vie
Pluie d’argent
Dans le firmament
Danse sur les toits
Danse à tout petits pas
Fait des sauts de chat
Et rebondit de joie
Coule sous mes pas
La pluie tombe sur moi
Coule sous mes pas
La pluie tombe sur moi
Creuse le chemin
Qui va jusqu’à demain
Hou…..
Sont des perles de verre
Nourrissent nos rivières
Donnent couleurs aux pierres
Petit poisson espère
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Vox Nostra France
Vox Nostra est une musique d'inspiration néo-rock. Les arrangements servent l'articulation des éléments de cette œuvre, dédiée à la réflexion. De plus, un son intime et réconfortant vous fera appréhender un monde meilleur possible. Ce projet rejoint la grande force des liens qui ne demandent qu'à se tisser entre les volontés. ... more
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