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1. |
Couleurs
03:36
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Couleur du ciel et de la mer
Couleur du miel et des saisons
Tendre la main vers les hauteurs
En écoutant jouer les sons
Couleur des feuilles et de la terre
Couleur des arbres et de leurs fruits
En marchant près de la rivière
Où passe l’ombre d’un esprit
Couleur des mots et de ces vers
Couleur des pensées réfléchies
Passant d’un automne à l’hiver
Comme l’on aime et puis oublie
Couleur de fleurs et de lumières
Couleur de sang et de la vie
S’écoule en vagues sur un air
Imagine un autre pays
Couleur des siècles et de l’histoire
Couleur des crimes impunis
Une sagesse dérisoire
Est devenue un art maudit
Couleur des vœux et de l’espoir
Couleur des chants et des musiques
Mêlant des notes blanches et noires
En une symphonie magique
Couleur d’étoiles et de planètes
Qui se dessinent au grand lointain
Couleur de glace et de comètes
Poursuivant mystère et dessein
Couleur des mots et des idées
Qui s’entremêlent en confusion
Au pied d’un autel profané
Par la vanité des passions
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2. |
Poésie
04:54
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Chante la poésie, celle qui dit la vie
Raconte les rivages d’une mer inconnue
Prends la main de tes songes et mène les aussi
En un pays lointain sur un sentier perdu.
Joue toi de tous les mots jetés sur une feuille
Ils se parent de rimes et s’enivrent de vers
Parlant de rêveries, de désirs et d’écueils
Ignorant la magie qui règne en Univers.
Orne d’un trait subtil un doux papier de soie
Sors un peu de la marge écris l’autre destin
Qui passe la frontière d’un pays sans roi
D’une île ou d’une étoile, d’une terre sans fin.
C’est la danse des mots, un ballet de lumières
Elle tourne et nous emmène au territoire des sons
Etrange mélodie, tu n’es plus prisonnière
De syllabes captives au cœur d’une chanson.
En attendant le mot qui vient d’un autre mot
Dans le jeu d’une langue qui rit de ses sens
Il arrive parfois qu’on perde le tempo
En tirant sur le fil que retient la cadence.
C’est un pas de côté ou une fausse note
Un blues improvisé, dans le repos du soir
C’est comme un lendemain qui ouvre une autre porte
En ajoutant au bleu une touche de noir.
De la toile déborde un peu de fantaisie
Le pinceau devient maître en peignant l’horizon
D’une oraison funeste ou le rire d’un ami
Il revient libéré du poids de la raison.
Chante la poésie, celle qui dit l’oubli
Emmène nous ailleurs vers d’autres territoires.
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3. |
Lorsque
08:51
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Lorsque j’aurai fermé les yeux
Sera la nuit pour seul décor
En des pensées éparpillées,
Peut-être un souvenir heureux
Ou quelque instant qui vaut de l’or
Sur un lit de feuilles posées
Au pied d’un arbre de mémoire.
L’éternité pour seul repos
Ou juste un oubli passager
Sonnera la fin d’une histoire,
Dans le delta d’un long cours d’eau
En une mer évaporée.
Lorsque j’aurai fermé les yeux
Ce monde existera encore
Et poussera toujours sa roue
De découvertes et d’infortunes.
Un calendrier de remords
Sera un fruit étrange au goût
A la fois miel et amertume,
Pour celles et ceux qui continuent
De faire l’écart entre deux fois
L’une de vie l’autre de mort.
Entre les deux un fil ténu
Sur le passé dicte sa loi
Et précipite notre sort.
Lorsque j’aurai fermé la porte
A ce tumulte et ce chaos
Laissant les fous à leurs délires,
Je veux que le Diable m’emporte
Sur un cheval au grand galop
Entouré d’anges et de leurs lyres.
Nous chanterons un air étrange
Survolant le toit des maisons
Où trembleront les incrédules,
Du mal nous dirons les louanges
Pour leur faire perdre la raison
Les plonger dans le crépuscule.
Lorsque j’aurai fermé la porte
Aux affamés, aux assoiffés,
Aux indigents et à leurs peines.
Toutes les âmes qui supportent
Le lourd fardeau des accablés
Dans cette tragédie obscène.
Ils iront seuls, les égarés,
Chanter en face des trompettes
Et des tambours de l’ennemi.
Marchant au pas et terrifiés
Par les éclats des baïonnettes
Ils seront moins que des fourmis.
Lorsque j’aurai fermé mon cœur
A l’indolence ou au chagrin
Au ciel, aux espoirs de lumière,
Il ne percevra plus les pleurs
Ne chantera plus le refrain
Des ses amis et de ses frères.
Il se repliera sur un lieu
Où les pensées sont infécondes
Et les sentiments inutiles.
A l’abri des moments heureux
Piégés dans une triste ronde
Au sens épuisé et futile.
Lorsque j’aurai ouvert les yeux
Sera le jour pour seul décor
Illuminera tous mes vœux
Combattra le mal et la mort.
J’aurai pour alliée de ma force
La somme de tous nos passés,
Qui marcheront vers une noce
En mariant les exilés.
Lorsque j’aurai ouvert la porte
Aux frontières de l’inconnu
S’opposeront les âmes fortes
Aux mensonges des ingénus.
J’aurai pour cartes des atouts
Des lances et puis des boucliers,
Et je combattrai jusqu’au bout
Les marchands de la vérité.
Lorsque j’aurai ouvert mon cœur
Aux certitudes et aux hasards,
Je chasserai tous les malheurs
Le sertissant de perles rares.
J’aurai pour amie la Musique
Celle qui vient d’un horizon,
Et me tient d’un Amour unique
En me soufflant quelque chanson.
Lorsque j’aurai tourné la page
En me glissant vers le destin,
Je veux contempler ton visage
Sentir la chaleur de ta main.
Lorsque j’aurai fermé les yeux
Ce sera peut-être la fin
De ce voyage si précieux
Parti d’un jour au lendemain.
Alors se fermera la porte…
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4. |
A l'orée de la nuit
04:06
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A l’orée de la nuit, un rêve s’est enfui
Il est parti au loin dans un miroir sans tain
Comment le retrouver, et pouvoir le saisir
Dans cette obscurité qui ne veut plus finir.
Arrête-toi un peu, songe de mon esprit
Car c’est toi que je veux près de moi, mon ami
Si la vie est fugace, pourquoi subir l’ennui
Vouloir laisser sa trace sur un papier jauni
Tourne les quelques pages de ce roman trop court
Ce sera un ouvrage fait de haine et d’amour
A l’orée de la nuit, un pauvre rêve est pris
Dans les filets obscurs d’un long doute qui dure
Quand pourrais-je tenir cette ombre fugitive
Maison de mes désirs et de paroles vives.
Cette idée cette fleur innocente et fragile
Qui ferait de mon cœur un continent d’argile
Je veux briser les chaînes et libérer les feux
Qui dansent sur la scène et ravissent nos yeux.
Quand tu te fais oiseau mon doux rêve d’ivresse
Je m’élance si haut que tu tiens ta promesse
Et m’approche au plus près de tous les mots cachés
Endormis de silence et de douce clarté.
A l’orée de ce soir, il se pose en espoir
Une lueur lointaine une porte sereine… hou…..
Nous toucherons un jour du doigt ces notes bleues
Comme un hymne à l’amour de la beauté des cieux
Suis moi sur cette route, je t’emmène avec moi
Loin de cette déroute où le mensonge est roi
Volons de nos deux ailes, de concert et de front
Allons vers le réel et fuyons les passions
Les passions éternelles qui rongent notre écorce
D’arbre vivant et tel que nous voulut la force.
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5. |
Je me souviens...
03:15
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Je me souviens de cette route
Où je passais par un hasard
Hasard du temps et de l’espace
Le temps d’un pas et puis d’un autre
Je me souviens de la lumière
De ce regard que j’ai croisé
Sur ce chemin illuminé
De fils d’argent et d’arcs en ciel.
Une ombre trouble est apparue
Sur le sentier de l’imprévu
Pourquoi chercher à rencontrer
L’inévitable turbulence
Un jour qui vient sans qu’on l’attende
Dans le sillage d’une histoire
Elle surgit sans crier gare.
Je me souviens de cette voix
Emanant d’une apparition
Elle chantait un air étrange
A la fois doux et envoûtant
Glissant parfois un cri strident
Fait de menaces et de fureurs
Perçant la nuit de mes errances
Par une harmonie délirante.
En traversant cette forêt
Peuplée de spectres et de sorcières
Mes pas ont doublé leur allure
Cherchant une issue à ce piège,
Quand un fantôme maléfique
Se dessina dans la pénombre
En agitant des bras multiples
Une symphonie de colères :
« Pourquoi viens-tu troubler nos vies
Et perturber nos noirs désirs
De dominer l’esprit humain
En les prenant par la terreur
Et soulever les divisions
Comme une poussière malsaine
Afin de convertir le cœur
Des conquérants, des criminels ? »
Devant cette ombre fugitive
Maniant le verbe et la menace
Je pris l’épée de son fourreau
La fis briller dans cette nuit
Et tranchais l’air en tous les sens
Pour découper ce cauchemar.
Il se changea en feu follet
S’évanouit dans les branchages.
En revenant de ce périple
Secoué de colère vive
Je traversais un champ aride
L’esprit troublé de ces rencontres.
Etait-ce vrai était-ce rêves ?
Je ne saurai vous l’avouer
Ce monde est-il si étrange
Que le réel se cachait
Dans l’illusion qui se fait reine ?
Laissons filer cet ectoplasme
Errer parmi les grands feuillages
Suivre son temps d’éternité
Et apparaître à volonté
Dans le sillage de nos songes.
Il reviendra bientôt peut-être
Nous hanter dans le sombre vœu
De nous guider dans les deux mondes
Faits de délires et de sagesse.
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6. |
Fin du jour
08:25
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C’est la fin du jour, nous allons voir la lune se lever
Brille au fond du ciel, amène nous la trêve d’une nuit
C’est un autre tour, nous remplierons les pages du cahier
Où des ombres libres s’en échapperont loin de l’ennui.
C’est la fin du jour, nous allons voyager dans l’impossible
Où la fantaisie, le rêve et le désir sont des amis
De notre roman tiré du fil d’un temps imprévisible
Echappe au réel, fait l’histoire d’un songe ou d’une vie
C’est la fin du jour, on ne voit plus les formes et les contours
Dans cette forêt où la magie survient sans crier gare
Une voix étrange fait vibrer les feuilles aux alentours
Vole autour de nous, perdus sur cette route dans le noir.
Viens voir la lune se lever
Elle illumine nos vœux oubliés
Viens voir la lune s’inviter
Dans la danse nocturne d’une fée…
Vois cette furie courir autour de toi dans une ronde
Une ronde folle, elle t’entraîne au loin de ces pensées
Elle te tend la main, et prend la route inverse de ce monde
Où les rêveries te désignent un sentier illuminé.
Quand revient la nuit c’est l’imagination qui prend le pas
En laissant la voie à de nouveaux mariages improvisés
Entre la musique et le souffle paisible de la voix
Pose les écrits en brisant les prisons des mots cachés.
Viens voir la lune se lever
Elle illumine nos vœux oubliés
Viens voir la lune s’inviter
Dans la danse nocturne d’une fée…
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7. |
Pourquoi
06:51
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Pourquoi les fleurs sont si jolies
J’aimerais tant savoir comment
Nos yeux s’arrêtent-ils ainsi
Sur leur corolle et leurs pétales,
Et voir la courbe de ces formes
S’épanouir comme une offrande
Et nourrir le regard curieux
Qui cherche beauté en ce monde.
Pourquoi ses mots sont si profonds
Et portent en eux une espérance
Ils percent en moi un doux mystère
Révèlent un cœur d’intelligence,
C’est une marque sur une âme
Une auréole sur un vœu
Lancée au ciel et au hasard
De l’imprévu en tout chemin.
Pourquoi les cieux sont dessinés
Par une main habile et libre
Choisissant seule ses contours
En improvisant les couleurs,
Orages noirs et franges claires
Aurores roses et crépuscules
Au bleu indocile et couchant
Sur la palette de l’artiste
Inondant l’air de ses caprices.
J’aimerais tant savoir pourquoi
Les sons s’enlacent dans les notes
Au bas des pages composées
Par un maître de l’impossible,
De son crayon il dit la chose
Ténébreuse, grande ou futile
Qui meurt au bout d’une portée
Mène une danse absurde et folle.
Pourquoi ces pas sont si gracieux
S’envolent au dessus de ce monde
Souple arabesque et saut de chat
Dessins de jambes et mains légères,
Loin des laideurs et des passions
Qui s’entrechoquent en un fracas
Se déroulant sur l’humble foule
Accueille en ses mains mon passé.
Pourquoi le monde est si confus
Pétri sur le tour d’un potier
Etrange et fou, et malhabile
Vacillant de fragilité.
Il se repaît de terre pourpre
Ensanglantée de passions vaines
Et d’ignorances et de fureurs
Il file autour d’une illusion.
J’aimerais tant savoir comment
Ces notes troublent mes savoirs
Mes souvenirs et mes désirs
Loin d’un continent de rengaines,
Et décrocher dans ces hauts lieux
Ces quelques bribes de fierté
D’avoir perçu pour un moment
Le juste accord, l’harmonie belle…
Illustre son et mélodie…
Pourquoi la nuit est si lointaine
Semée d’étoiles toutes éteintes
Mémoire ancienne de nos vies,
Portées sur Terre par un vent
D’une violence innocente
Sur un caillou jeté au sort
Dans une mer d’incertitude
Où flotte le fruit des hasards.
Pourquoi cette rose est fanée
Elle vivait si seule et libre
Sur un doux chemin de beauté
Elle n’est plus si frêle et vive,
Elle se défait de ses attraits
Un air maudit se les arrache
En lui chantant un avenir
De la naissance à son destin.
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8. |
Venez au rendez-vous
07:31
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Venez, venez au rendez-vous… venez, venez au rendez-vous…
Au coin des cœurs perdus et des mots doux
Au lendemain des pleurs et des fleurs desséchées
Par la caresse morte d’un alizé
Venez, venez au rendez-vous… venez, venez au rendez-vous…
Des pages recollées dans un roman d’amour
Qui ose enfin parler et de l’autre et de vous, à la croix du chemin
Venez, venez au rendez-vous… venez, venez au rendez-vous…
Venez au rendez-vous des pas qui viennent au loin
C’est le jeu d’une route où la peur et le doute se fondent en désir
Venez au rendez-vous où les mains sont amies
Et laissent leurs épées à la porte du temple
Elles cherchent à se joindre, à tenir le moment
Où seront confondues les larmes inutiles
Elles saisissent le temps pour mieux se libérer
De l’empreinte du sort et de l’impunité
Voyez ces mains agiles glisser sur le clavier
Elles ont l’âme fragile en pétrissant les sons
En forgeant fine lame pour trancher dans le noir
Et nourrir le silence qui vogue sur l’espoir
Venez, venez au rendez-vous… venez, venez au rendez-vous…
Venez au rendez-vous de ces voix qui s’unissent
En un chœur délicat elles résonnent au fond
D’une mélodie sage et se dressent le long d’une allée de visages
Au rendez-vous des vies la douceur est allée
Pour abreuver le lit d’une rivière sacrée
Aux promesses du soir un esprit est parti
Voler avec les notes d’un chant infini
Venez, venez au rendez-vous… venez, venez au rendez-vous…
Venez au rendez-vous des bouches silencieuses
Celles qui se sont tues à force d’espérer
On ne les entend plus dans ce vacarme sourd
Où prêchent l’interdit et la loi du plus fou
Viens me rejoindre enfin et lions nos deux mains
Tissons de l’harmonie et de jolis accords
Celle qui a compris que nos luttes sont vaines
Elle me voit seule ainsi comme un simple mortel
Venez, venez au rendez-vous… venez, venez au rendez-vous… ad lib…
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Vox Nostra France
Vox Nostra est une musique d'inspiration néo-rock. Les arrangements servent l'articulation des éléments de cette œuvre, dédiée à la réflexion. De plus, un son intime et réconfortant vous fera appréhender un monde meilleur possible. Ce projet rejoint la grande force des liens qui ne demandent qu'à se tisser entre les volontés. ... more
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